Il aimait lire Cicéron. Raffiné, il réussissait à merveille à la cour du roi d'Écosse par son charme et son aménité. Ce qu'il désirait, c'était d'aimer et d'être aimé. Ce qu'il disait ainsi de lui n'était que façade mondaine, comme il l'écrivit plus tard dans son livre 'l'amitié spirituelle': "La blessure de mon cœur me cause des tourments indicibles et le poids de mes péchés m'est intolérable." Il entra alors chez les cisterciens de Rievaulx, abbaye du Yorkshire, qu'il gouverna quelques années plus tard. Il ne lisait plus Cicéron, mais sans cesse l'Évangile de saint Luc et celui de saint Jean. Il voulait aimer et être aimé du Seigneur Jésus. Il continuait d'écrire en bon latin et son petit traité sur l'amitié spirituelle est ravissant et d'une délicieuse lecture.
Élevé à la cour du roi d'Ecosse, Aelred a reçu une instruction solide, étudiant entre autres les œuvres de Cicéron. Il est entré en 1135 à l'abbaye de Rievaulx près de York, fille de de l'abbaye de Clairvaux, dont il deviendra abbé en 1146. Très marqué par saint Augustin, il a composé des ouvrages historiques et spirituels très personnels, pleins de charme et riches d'enseignements. Il est vénéré comme un saint au Moyen Age. (éditions du Cerf - livres de l'auteur - Aelred de Rievaulx 1110 - 1166)
Voir aussi: Rievaulx Abbey - Site English heritage - en anglais
Au monastère de Rievaulx, en Northumbrie (Yorkshire), en 1166, saint Aelred, abbé. Élevé à la cour du roi d'Écosse, il entra dans l'Ordre de Cîteaux et, maître éminent de la vie monastique, promut avec insistance et suavité, par son action et par ses écrits, la vie spirituelle et l'amitié en Christ.
Martyrologe romain