En pleine Révolution française, Anne-Marie Javouhey se consacre à Dieu lors d'une messe clandestine. Elle donne l'instruction aux enfants pauvres en leur ouvrant des classes dans les villages environnants. Elle catéchise. Après avoir cherché sa voie auprès de plusieurs maisons religieuses, elle fonde la Congrégation des Sœurs de Saint Joseph de Cluny. Devant le succès de cette maison ouverte par les sœurs à Paris, le ministre de la Marine et des Colonies leur demande de tenter l'aventure Outre-mer. Elles embarquent pour l'île de la Réunion en 1817. Il en est de même en Guyane, où le gouvernement lui confie la préparation de 500 esclaves à la liberté. En France, elle fonde un petit séminaire d'où sortiront les premiers prêtres indigènes du Sénégal. La croissance de la Congrégation est rapide. Femme forte, entreprenante et réfléchie, Anne-Marie Javouhey sait tout accueillir et y discerner l'essentiel. Elle ne se contente pas de soulager la misère; elle travaille aussi à instaurer un ordre social plus conforme à l'Évangile. A sa mort, 1200 religieuses se trouvent sur les 5 continents.
À Paris, en 1851, la bienheureuse Anne-Marie Javouhey, vierge, qui fonda la Congrégation des Sœurs de Saint-Joseph de Cluny pour le soin des malades et la formation chrétienne des jeunes filles, et la répandit dans les terres de mission.
Martyrologe romain