Toute son existence s'écoula dans des palais, comblée de grâces et accablée de souffrances, les unes comme les autres invisibles aux yeux des hommes. C'est son confesseur qui révéla après sa mort qu'elle restait parfois sept heures immobile debout dans la prière, alors que dans la journée elle vivait à la cour du duc de Mantoue, intendante du duc François II et de sa femme Élisabeth II. A sa mort, découvrant cette sainteté, agenouillés près de son lit, ils lui demandèrent sa bénédiction. Hosanna répondit que c'était au prêtre de bénir. Celui-ci lui prit la main pour tracer sur leur front le signe de la croix. Ils lui élevèrent un beau mausolée qu'on voit encore dans la cathédrale de Mantoue.
À Mantoue en Lombardie, l'an 1505, la bienheureuse Hosanna Andreasi, vierge. Sous l'habit des Sœurs de la Pénitence de Saint-Dominique, elle joignit, avec une sagesse admirable, la contemplation des réalités divines avec les occupations du monde et le souci des bonnes œuvres.
Martyrologe romain