Renobert, Rénobert, Rennobert ou Raimbert
Il aurait été le douzième évêque de Bayeux, saint patron de la ville de Caen.
- Paroisse Saint Regnobert de la Côte de Nacre - 14440 Douvres-la-Délivrande - diocèse de Bayeux-Lisieux.
- un internaute nous signale que l'église de Fauguernon (paroisse Notre-Dame des Vallons, diocèse de Bayeux-Lisieux) a comme patron saint Regnobert.
St. Regnobert a été évêque de Bayeux en 620; il a souscrit à plusieurs Conciles dont nous avons les actes, et il mourut vers l'année 666.
- Essais historiques sur la ville de Caen et son arrondissement.
"...Les sources historiques ne sont ni très abondantes ni très pures. Jusqu'ici on en connaissait seulement quatre, que nous allons brièvement indiquer.
Le premier de ces documents est une mention de la présence d'un saint Regnobert, évêque de Bayeux, au concile de Reims, en 625.
Le second nous raconte une translation du corps de saint Regnobert au IX siècle.
Le troisième est une légende tirée du bréviaire de Bayeux.
Le quatrième enfin est une vie de saint Regnobert, jusqu'ici inédite, et dont nous publions le texte.
A ces quatre sources d'informations, de très honnêtes personnes en ajoutent une cinquième, selon elles, la meilleure de toutes, la tradition." Études sur les origines de l'évêché de Bayeux
Dans l'église Notre-Dame de Brévoines (52200 Langres) se trouve une "statue en pierre polychrome du XVIIe siècle représente le saint revêtu des ornements épiscopaux. Il tient une crosse et une croix dans sa main droite; de sa main gauche, il présente le livre des Évangiles dont les pages ouvertes portent les mots suivants: "Ils venaient de tous les villages de la Galilée, du pays de Judée et de la ville de Jérusalem et la puissance du Seigneur les guérissait" (Luc, chapitre 5) Les amis de Notre-Dame de Brévoines (document pdf).
Dans la Commune de Faverolles-lès-Lucey, l'église est placée sous le double vocable de Saint Pierre-ès-Liens et de Saint Renobert... Evêque de Bayeux au VIIe siècle, Renobert signe au concile de Clichy en 627. Une première translation de son corps a lieu en 846 dans la province de Rouen où on le fêtait le 16 mai. Par crainte des Normands ses reliques, comme beaucoup d'autres, furent à nouveau transférées vers l'intérieur de la France: c'est à Quingey, prieuré de Beaumes-les-Messieurs, non loin de Besançon, qu'elles trouvèrent refuge. Peu à peu d'autres églises obtinrent des morceaux de reliques: Varzy, dans la Nièvre, le prieuré Saint-Vivant de Vergy, par exemple... Saint Renobert s'est acquis une réputation de protection des troupeaux et des récoltes que l'on bénissait le jour de sa fête, le 24 octobre, autrefois à Faverolles, à Poyans près de Gray, encore aujourd'hui à Romprey (près de Bure-les-Templiers). En 1544 le cardinal Givry, Évêque de Langres, fonda à Brévoines (52) une importante confrérie de Saint-Renobert qui faisait célébrer trois messes hautes les trois premiers lundis de janvier où l'on bénissait les animaux et le saint était fêté solennellement le 17 juin. (21290 Faverolles-lès-Lucey en Bourgogne)
Les Gras, église paroissiale Saint-Renobert (GoogleMaps): saint Renobert est le patron de l'église des Gras (25790). On sait que le Saint fut évêque de Bayeux, patron de la ville de Caen, et que son culte était associé à son pouvoir de soulager les hommes de leurs maux corporels et spirituels, guérir les infirmes et repousser les épidémies des troupeaux. La tradition comtoise rapporte que les reliques du Saint, menacées par les invasions normandes du IXe siècle, furent recueillies à Quingey après avoir fait une hypothétique étape à l'abbaye de Baumeles-Messieurs.
La statue représente un personnage robuste, au visage carré, au regard attentif...
- Saint Regnobert était l'évêque de Bayeux au VIIe siècle. Exhumé dans l'église de Saint-Exupère de Bayeux, sa sépulture fut honorée pendant deux siècles. Puis l'église fut abandonnée au IXe, un seigneur décida de déplacer les reliques. Sur son chemin il s'arrêta dans l'actuelle commune de Fauguernon. En mémoire de cela, un petit sanctuaire fût édifié à la gloire du saint. A partir du milieu du XII, le sanctuaire acquit l'autonomie paroissiale. (observatoire du patrimoine religieux)