Lundi 18 novembre 2024

Sainte Aude

Ou Odette, vierge à Paris (Ve siècle)

Disciple de sainte Geneviève, elle vécut dans le sillage de la patronne de Paris et partagea sa sainteté. Une localité rappelle sa mémoire en Ile de France : Sainte-Aulde (77250)
Sainte Aulde et son logo Selon la légende, sainte Aulde serait née dans ce village, au Ve siècle, au temps de Clovis, roi des Francs. Ayant entendu parler de sainte Geneviève, venue à Meaux, elle décida de la rejoindre à Paris pour vivre dans sa communauté religieuse... La légende raconte que sainte Aulde, souhaitant écouter la messe, se rendit dans un village proche en marchant sur la Marne et fit pousser miraculeusement sur son passage de grosses pierres qui servirent de bornes aux champs dont les propriétaires se disputaient les limites... Histoire de la commune de Sainte-Aulde.
Illustration: le logo de la commune. Comme le raconte la légende, sainte Aulde marche sur la Marne d'un pas leste. Elle porte une brassée de fleurs symbolisant la tradition maraîchère et rurale de la commune. Le ciel étoilé qui l'entoure, outre son caractère poétique, représente l'Europe et, tout comme le mouvement de son corps, sa marche vers l'avenir.
"Peut-être originaire de Meaux, en Seine-et-Marne, Aude sera l'une des compagnes de sainte Geneviève, à Paris, au Ve siècle. On trouve sa dévotion bien attestée en notre capitale au XIIIe siècle. C'est ainsi que le roi St Louis, en 1239, conduit une procession en l'honneur de reliques de la Passion qu'il a rapportées de Terre Sainte. Le récit rapporte que les chanoines de l'église Sainte-Geneviève sont présents avec la châsse qui contient le corps de Sainte Aude." (source : le Jour du Seigneur)

Sainte Rose-Philippine Duchesne

Religieuse - missionnaire aux Etats-Unis (+ 1852)

Originaire de Grenoble dans le Dauphiné, elle entre dans l'Ordre de la Visitation en 1785, mais la Révolution française disperse sa Congrégation en 1791. En 1804, elle reprend sa vie religieuse dans l'Institut du Sacré-Cœur et à partir de 1818 l'implante aux États-Unis, à la demande de Mgr Dubourg, évêque de Louisiane de passage en France en 1817 et qui demandait des religieuses. Éducatrice et missionnaire au Missouri, c'est là qu'elle rejoint Celui qu'elle a fait découvrir à toute une jeunesse.
Rose Philippine DuchesneBéatifiée par Pie XII le 12 mai 1940, canonisée par Jean-Paul II le 3 juillet 1988.
Illustration "La femme qui prie toujours" La prière composée à l'occasion de la canonisation de Philippine Duchesne, le 3 juillet 1988, trace un portrait vivant de cette grande pionnière.
- Sainte Rose Philippine Duchesne, vidéo
"Philippine Duchesne est née à Grenoble en 1769 d'une famille implantée à Romans et à Grane. La Révolution - où son père tient une place importante - l'arrache au couvent de la Visitation. C'est à Grane qu'elle affermit sa vocation. En pleine Terreur elle fonde une petite communauté qui visite les prisonniers et les pauvres.
En 1804 elle entre dans la Société du Sacré-C
œur de Madeleine-Sophie Barat. En 1817 elle part en mission en Floride et en Louisiane. Elle fonde une école où enfants noirs, blancs et métis sont éduqués ensemble, en plein Sud esclavagiste. D'autres fondations suivent. Son tempérament assez fort lui vaut d'être relevée du supériorat.
A 72 ans elle part en mission chez les Indiens Potowatomies que le gouvernement fédéral vient de déporter. C'était le but de sa vie. Trop âgée pour apprendre la langue c'est par la prière qu'elle témoigne. Les Indiens l'appellent: 'la-femme-qui-prie-toujours'.
Sa santé donnant des inquiétudes on la rappelle en Louisiane. Elle vivra encore dix ans n'oubliant jamais 'ses' Indiens. Elle meurt le 18 novembre 1852." (Philippine Duchesne, vierge - diocèse de Valence)
- Sur le site du Vatican:
Rose-Philippine Duchesne (1769-1852) Religieuse, de la Société du Sacré Cœur
- Site des Religieuses du Sacré-Cœur.
À Saint-Charles du Missouri, aux États-Unis d'Amérique, en 1852, sainte Philippine Duchesne, vierge, religieuse du Sacré-C
œur de Jésus. Née en France, elle constitua une communauté religieuse pendant la Révolution française et passant ensuite en Amérique, y établit beaucoup d'écoles.

Nous sommes affligés: il y a des milliers de distance Qui nous empêcheront de placer, une fois de plus, Nos capes sur son dos. Elle a appris de nous la manière de les tisser Et nous, nous avons appris à prier en regardant son visage. Fais que le soleil brille sur sa tendresse Et que cette nuit la lune en son plein nous rappelle Les heures qu'elle a passées devant toi à prier dans cette tente.

Extrait d'un poème que les Indiens Potowamis composèrent pour Philippine Duchesne
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