Saint Serge de Radonège

Ermite, fondateur du monastère de la Trinité-Saint-Serge (+ 1392)

Né à Rostov au nord de Moscou, le jeune Barthélémy (le futur moine Serge) émigre à Radonège avec les siens, fuyant l'avance des Tatares. Le garçon, peu doué pour les études, ne rêve que de vie monastique. A la mort de ses parents, il se retire avec son frère aîné dans la forêt pour y vivre en ermite au milieu des loups et des ours. Les deux frères bâtissent une chapelle dédiée à la Sainte Trinité. Avec le temps, l'ermitage devient un monastère (le monastère de la Sainte Trinité), peuplé de moines vivant une pauvreté radicale dans une grande liberté. Le patriarche de Constantinople dont dépend alors la Russie, impose à Serge l'adoption de la Règle cénobitique du Studion, qui instaure entre les moines une vie commune plus stricte. Serge se soumet à regret. Il ne reste pas confiné dans son monastère. Il se sent responsable de son pays en pleine ébullition politique. Les princes sollicitent ses conseils et ses prières. En 1380, il bénit le grand-prince Dimitri de Moscou avant la bataille de Koulikovo qui inaugure la fin du joug mongol en Russie. On pourrait la comparer en France à la bataille de Poitiers sur les Musulmans. Il mène encore des missions de conciliation entre les princes russes et fonde de nombreux autres monastères. Le monastère de la Trinité Saint Serge, à 70 km de Moscou, resta, même aux jours les plus sombres du communisme, un grand pèlerinage et l'un des centres théologiques et spirituels de l'Église Russe.
Il fut canonisé en 1452.
Au monastère de la Sainte Trinité, aux environs de Moscou, en 1392, saint Serge de Radonez, qui vécut d'abord en ermite dans des forêts sauvages, puis pratiqua la vie cénobitique et la propagea, une fois élu higoumène, homme plein de douceur, conseiller des princes et consolateur des fidèles.

Martyrologe romain

Prénoms

Serge
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