Saint Nicétas de Medikion

Higoumène au mont Olympe, successeur de saint Nicéphore (+ 824)

Confesseur.
Il n'avait que huit jours quand il perdit sa mère. Son père le consacra à Dieu et, à l'âge de douze ans, il était déjà le lecteur de l'évêque de Césarée de Bithynie. Adolescent, il entra au monastère du Médikion, au Mont-Olympe de Bithynie. Sa vie faite de rigueur et d'humilité conduisit les moines à le choisir comme higoumène. Lors des persécutions iconoclastes, au temps de l'empereur Léon V l'arménien, il se laissa aller à communier avec les hérétiques, après avoir été épuisé par un dur emprisonnement. Repenti, il s'enfuit dans un lieu retiré. Mais pour manifester publiquement son revirement, à la demande de Théodore Studite, il revint à Constantinople. Arrêté et interné au cap Akritas, il y fut enfermé six ans dans un cachot, sans lumière, et nourri d'un peu de pain moisi et d'eau croupie. Libéré à la mort de l'empereur, il ne voulut pas reprendre la direction de son monastère et se retira dans un petit domaine de la Corne d'Or, face à Constantinople. Au bout de quelques mois, il mourut, épuisé par les souffrances et ses austérités.
Au monastère de Médice en Bithynie, l'an 824, saint Nicétas, higoumène, qui, sous l'empereur Léon l'Isaurien souffrit la prison et l'exil pour le culte des saintes images.

Martyrologe romain

Prénoms fêtés

Nicétas

Mais aussi les

Nikita
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