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Ces onze religieuses de Valenciennes furent les dignes émules de celle qu'elles avaient choisie comme modèle, même si l'histoire modère les faits et gestes de la vie de sainte Ursule. Leur couvent de Valenciennes ayant été confisqué par la Révolution, elles sont 32 à se réfugier à Mons en Belgique qui était alors ville autrichienne. Après la bataille de Fleurus en 1794, où les Autrichiens furent vaincus, elles furent arrêtées. Les deux tiers s'échappèrent à temps, mais les onze restantes furent arrêtées pour "fanatisme, trahison, émigration et port d'habit prohibé". On en guillotina 5, le 17 octobre. "Elles y montèrent en riant", écrira l'une des 6 autres qui furent guillotinées le 23.
Benoît XV les béatifie le 13 juin 1920. (source: Ursulines de l'Union romaine )
À Valenciennes, en 1794, les bienheureuses Marie-Clotilde de Saint-François-Borgia (Clotilde-Josèphe Paillot) et cinq compagnes: les bienheureuses Marie-Scholastique-Josèphe de Saint-Jacques (Marie-Marguerite-Josèphe Leroux) et Marie-Cordule-Josèphe de Saint-Dominique (Jeanne-Louise Barré), ursulines; Joséphine (Anne-Josèphe Leroux), clarisse; Marie-Françoise (Marie-Liévine Lacroix) et Anne-Marie (Marie-Augustine Erraux), brigittines, vierges et martyres. Moniales, elles furent, sous la Révolution française, condamnées à mort en haine de la foi et, à l'admiration du peuple, montèrent à l'échafaud avec joie.
Martyrologe romain