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Fille de Clotaire II, elle renonça à la vie facile qui était la sienne à la cour pour vivre dans le monastère que son frère, le roi Dagobert, fit construire, à sa demande et pour elle, dans le Gévaudan, au diocèse de Mende.
"Elle est l'objet d'un culte immémorial dans le diocèse. La tradition parle de sainte 'Eremio' (la sainte ermite). Ses reliques attirèrent les pèlerins dans les Gorges du Tarn où l'évêque Hilaire avait établi un monastère vers 530. En 951, ce monastère est pris en charge par l'abbaye de Saint Chaffre près le Puy.
...Quand les moines de St Chaffre relevèrent le monastère au Xe siècle, ils héritèrent du culte de la sainte. Ils ont imaginé une bien belle histoire: une princesse royale, Ste Enimie... promise aux gloires de la terre et qui renonce à tout pour épouser le Christ...
Dans le diocèse, les paroisses de Bagnols-les-Bains, Champerboux, Sainte Enimie l'ont pour patronne. Cette dernière localité a changé son nom de Burle pour celui de Sainte Enimie. Le culte s'y maintient; tous les ans a lieu un pèlerinage régional. La grotte-chapelle de l'ermitage est toujours fréquentée par les fidèles qui attribuent une vertu à l'eau qui y est recueillie. La tradition selon laquelle Enimie la lépreuse, aurait été guérie par les eaux de la Burle, survit toujours."
(les saints du diocèse de Mende, document pdf)