Nous ne connaissons d'elle ni la vie, ni l'époque. Il reste, pour seule mémoire, un village dans le Gers: 32170 Sainte-Dode (GoogleMaps).
- Claude Baudé, Les saints de nos églises, diocèse d'Auch, page 8:
Nous ne savons que très peu de choses sur sainte Dode. Elle aurait fait partie d'une famille de huit sœurs, (parmi lesquelles sainte Quitterie, sa sœur jumelle), qui moururent martyres durant la persécution des Ariens par le roi Wisigoth Euric (ou atilius). Ce roi opposé à leur conversion, désirait marier Dode et elle s'enfuit avec ses sœurs vers la Gascogne.
Quitterie fut la première victime et mourut la tête tranchée.
Le récit de la passion de sainte Dode, qui remonte au Xe siècle, a recueilli la mémoire de la sainte avec nombre de traits légendaires. Dode fut arrêtée durant sa fuite et mourut, décapitée au lieu-dit Oriaval, près de la Baïse, à l'actuel village de Sainte-Dode.
Sa sœur recueillit son corps et le porta à l'endroit de sa sépulture, après l'avoir lavé à la fontaine du Capulet (de caput, tête) toute proche de l'église. Ce lieu est resté attaché à sa mémoire et une abbaye y fut édifiée en 1034, abbaye qui fut ensuite soumise à l'abbaye de Simorre (Gers). Devenu prieuré, ce lieu fut plus tard uni au Collège des Jésuites d'Auch.
Sainte Dode a donné son nom au village du Gers portant ce nom, où ses reliques furent déposées et où on célébrait la fête de la sainte.