Il reçut au baptême le nom de Stoïko et, après ses études, se maria et fut ordonné prêtre. Il enseignait la science divine aux enfants du séminaire et traduisit pour le peuple la Vie des Saints en bulgare. Elevé à la dignité épiscopale, il put s'exiler en Roumanie grâce au métropolite Dosithée de Hongro-Valachie. Enfin, il vint à Bucarest d'où il rejoignit Dieu dans la contemplation éternelle.
"Il prêchait en néo-bulgare, et son attitude nationale provoqua son exil en terre roumaine, à Bucarest (1803-1813), moins directement soumise à l'Empire ottoman, et sous le protectorat de la Russie. Son " Kyriakodromion ", collection de sermons pour toute l'année, parut à Rîmnicu Vîlcea en néo-bulgare : premier ouvrage imprimé dans cette langue."
(source: CNRS, une page de l'histoire des relations fraternelles des orthodoxes roumains et bulgares)