Saint Aimé

évêque de Sion (+ v. 690)

ou Amé de Sion (et non de Sens).
Il s'acquitta de ce ministère pastoral avec grand soin, veillant assidûment sur son peuple, et en particulier les plus pauvres et les moins instruits. Il connut la disgrâce et l'exil à Péronne, puis dans un monastère de Flandre. Il accepta cela comme une grâce de Dieu.
- Paroisse Saint-Morand-Saint-Amé à Douai, nos saints patrons
Depuis plus d'un millénaire, Saint Maurand et Saint Amé se trouvent réunis dans la prière des douaisiens qui se confièrent à eux tout au long de leur histoire et de leurs épreuves. Maurand et Amé restent liés aux origines de la ville de Douai, vers la fin du VIIe siècle. Maurand, fils de Sainte Rictrude et notable de Douai, jouissait d'une autorité qui lui avait été conférée par le roi. A ce titre, on lui confie la garde d'un prisonnier, Amé, évêque exilé de sa ville de Sion en raison de sa participation à un complot politique. Amé, condamné à une vie de pénitent, purge sa peine dans la cellule d'une abbaye, conformément aux lois de l'époque. Maurand se laisse impressionner par la vie exemplaire de ce prisonnier: il éprouve à l'égard d'Amé une telle estime qu'il finit par lui confier la responsabilité de ce monastère, celui-là même où il avait été condamné à la réclusion.
A la mort de Maurand, c'est Amé qui reprend la direction du monastère. C'est ainsi que Maurand et Amé furent unis dans la vénération des moines comme leurs communs protecteurs et que cette vénération fut transmise aux douaisiens. En plébiscitant largement Saint Maurand Saint Amé comme patrons de leur paroisse nouvelle, les chrétiens de Douai centre ont manifesté le désir de garder à la source de leur vie chrétienne un puissant triptyque évangélique: un proscrit accueilli; un pénitent rentre en grâce; un prisonnier révèle à son geôlier un chemin de sainteté.

Un internaute nous signale que, lors des invasions normandes, les reliques de saint Amé ont été transférées à Douai, dont il est devenu l'un des patrons. C'est grâce à la vie de sainte Rictrude, écrite par Hucbald de Saint-Amand, au Xe siècle, que nous connaissons relativement bien saint Amé.
Au monastère de Bruel sur la Lys, dans le pays de Thérouanne, vers 690, le trépas de saint Amé, évêque de Sion en Suisse. Envoyé en exil sur l'ordre du roi Théodoric III, il mourut là quelques années plus tard.

Martyrologe romain

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