Premier évêque de Laon, il apporta l'Evangile dans cette région. Il avait épousé la nièce de saint Rémi de Reims qui le choisit comme premier évêque de Laon. Il ne quitta pas son épouse, qu'il aimait tendrement, alors que la charge épiscopale imposait la continence. Il en eut encore deux enfants. Pris de remords, il obtint son pardon de la part de saint Rémi, puis il passa le reste de sa vie dans l'humilité et le respect des saints canons de l'Eglise. Ses fidèles publièrent hautement qu'il avait racheté largement sa faute et qu'il devait être pour cela considéré comme un saint véritable.