A vingt deux ans, inspiré par l'archange saint Michel, il se fit moine et, pendant quarante ans, parcourut son pays, l'Éthiopie, convertissant ses compatriotes qui s'adonnaient à la sorcellerie. Grande était son influence. Des centaines de disciples suivaient ses conseils évangéliques. Il vécut vingt-neuf ans dans l'anfractuosité d'un rocher, ne pouvant ni s'asseoir ni se coucher, mais toujours en extase.
Il n'est pas de saint plus populaire dans l'Église éthiopienne.
Il est fêté le 30 août (24 Mesra) dans l'Eglise copte.
Voir sa vie sur le site Internet de l'église St. Takla, Alexandrie, Égypte et une liste (en anglais) d'églises et de monastères dédiés à ce saint.
Un internaute nous signale:
"s'appelle en réalité Takla-Haymanot, 'Plante de la foi' en guèze, la langue liturgique de l'Éthiopie. Il a vécu au XIIIe s. (1213-1313). Le Monastère qu'il a fondé, Dabra Asbo, renommé, après lui, Dabra Takla-Haymanot, est situé à 120 km au Nord d'Addis-Abeba. Le supérieur de ce monastère était le chef de tous les moines d'Éthiopie, et le troisième personnage de l'Empire ancien. Cette fonction est actuellement cumulée par le Patriarche de l'Église orthodoxe éthiopienne. La terre de ce lieu est sainte, aussi nombreux sont ceux qui veulent y être enterrés afin d'entrer directement au Paradis. La vie extrêmement ascétique des moines est très comparable à celle des pères du désert égyptiens."