ou Joséphine.
(1238-1253)
Elle passa la plus grande partie de sa vie, étendue sur une planche. Elle était jeune et belle aux dires de ses contemporains quand une maladie étrange la couvrit d'ulcères douloureuses qui ne se guérirent jamais. Ses mains immobiles ne pouvaient chasser les mouches qui l'importunaient. L'odeur de ses plaies ne favorisait pas les visites de ses voisines qui lui apportaient le minimum de nourriture. Ce qui ne l'empêcha pas de se déclarer la plus heureuse des créatures de Dieu. On la découvrit morte un matin, les traits souriants des extases dont souvent le Seigneur crucifié lui donnait la grâce.
- illustration: photo prise dans le duomo de San Gimignano (BdC).
À San Geminiano en Toscane, l'an 1253, la bienheureuse Fine, vierge, qui supporta, depuis son plus jeune âge, une longue et cruelle maladie, avec une patience inaltérable, mettant toute sa confiance en Dieu.
Martyrologe romain