Sainte Françoise Romaine

Pénitente romaine (+ 1440)

A treize ans, parce qu'elle était de bonne noblesse romaine, elle dut épouser Lorenzo de Ponziani. Ils formèrent un ménage parfait, amoureux et paisible. La charité de Françoise soutenue par les miracles de Dieu: celui du vin Pour le public, elle était une merveilleuse maîtresse de maison et une grande dame dans ses réceptions. Mais elle réservait à Dieu ses conversations les plus longues, dans le petit oratoire au fond de son jardin. Elle acceptait avec une joie paisible les charges d'épouse et de mère de famille. Devenue veuve, elle se retira dans la petite congrégation des Oblates de saint Benoît qu'elle venait de fonder pour les dames romaines qui voulaient s'adonner à la prière et aux bonnes œuvres. Elle mourut chez elle en soignant son fils malade.
Illustration - La charité de Françoise soutenue par les miracles de Dieu: celui du vin (Abbaye d'Abu-Gosh)
- Un internaute nous signale le vitrail du chœur de l'église de Créot 71490 (GoogleMaps) représentant sainte Françoise Romaine "Toute sa vie Françoise manifesta une charité active envers les pauvres et les malades ainsi qu’un grand souci de réforme des mœurs, loin d’être exemplaires à cette époque. Elle fonda une maison de charité et fut canonisée en 1608. Elle était la patronne de la «Confrérie des Dames de la Miséricorde» érigée à Chalon en 1638." (pastorale du tourisme diocèse d'Autun)
- Le monastère fondé par sainte Françoise Romaine (site en italien)

Mémoire de sainte Françoise Romaine, religieuse. Mariée toute jeune, elle vécut quarante ans dans le mariage, épouse et mère de famille parfaite, admirable de piété, d'humilité et de patience. En période de calamités, elle distribua ses biens aux pauvres, soigna les malades et, après la mort de son mari, elle se retira parmi les oblates qu'elle avait rassemblées sous la Règle de saint Benoît, et mourut en 1440.

Martyrologe romain

"Dieu ne l'avait pas choisie afin qu'elle devint sainte pour elle-même seulement, mais pour qu'elle fît servir les dons que Dieu lui avait accordés au salut spirituel et corporel de son prochain. Il lui suffisait de peu de mots pour réconforter les cœurs attristés et souffrants, apaiser les inquiets, calmer les emportés, réconcilier les ennemis, éteindre les haines invétérées et les rancunes." (Témoignage de l'un de ses contemporains)

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