L'éloquence et la poésie furent l'occupation de sa jeunesse à Arles. L'amour du monde fut celle de ses premières années de mariage, s'égarant, selon ses biographies, dans les voies corrompues du siècle. Et puis, un jour, Dieu le renversa, comme saint Paul sur le chemin de Damas. Sa femme accepta de rompre la vie conjugale. L'évêque de Pavie le tourna vers les études théologiques. Il mit alors ses talents d'écrivain au service de l'Église, s'élevant contre les schismes, écrivant la vie de saint Epiphane et de saint Vincent de Lérins. Élu évêque de Pavie, il fit deux voyages en Orient pour le rapprochement des Églises à la demande du pape Hormisdas, mais ce fut un échec. Il rentra dans son diocèse auquel il consacra tous ses soins jusqu'à sa mort à l'âge de quarante-huit ans.
À Ticinum (Pavie) en Lombardie, l'an 521, saint Ennodius, évêque, qui célébra dans des poèmes les mémoires et les temples des saints et distribua ses richesses avec largesse.
Martyrologe romain