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Evêque de Nantes, il fut massacré avec beaucoup d'habitants de la ville, lors de l'invasion des Normands qui avaient remonté la Loire.
Une page des Chroniques de Nantes, rédigée par un contemporain des évènements, rapporte qu'en 843, le jour de la saint Jean, les Normands s'emparèrent de la ville, firent irruption dans la cathédrale et massacrèrent l'évêque Gohard avec une foule de clercs, de moines et de fidèles qui s'y étaient réfugiés. Une tradition ultérieure veut que l'évêque célébrait alors la messe à l'autel de saint Ferréol et qu'il tomba tandis qu'il proférait le Sursum corda.
Quelques années plus tard, on éleva un tombeau pour l'évêque martyr à l'endroit même où il avait été frappé. Mais, après une nouvelle incursion des Normands et un nouveau pillage de la cathédrale, peut-être en 919, prêtres et fidèles s'enfuirent à Angers, emportant les reliques de leur protecteur. C'est en cette ville, dans la collégiale Saint-Pierre, qu'on le vénéra jusqu'à la Révolution. Une inscription rappelait: «Ici repose l'humble Gohard, Père des Nantais et Martyr».
À défaut du corps de l'évêque, la cathédrale conserva longtemps comme relique la chasuble que portait saint Gohard quand il fut tué. (Notices des Offices propres de l'Église de Nantes où Saint Gohard, évêque et martyr, est fêté le 25 juin)
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À Nantes, en 843, saint Gohard, évêque et martyr. Alors qu'il célébrait les saints mystères avec son peuple dans la cathédrale et qu'il chantait "Élevons notre cœur", il fut transpercé de flèches par les Normands impies et succomba avec un grand nombre de ses fidèles.
Martyrologe romain