Jeune abbé d'une abbaye de Coïmbra au Portugal, il ne priait plus, n'allait plus au chœur, sans cesse plongé dans des livres d'alchimie pour y trouver le secret de la nature. Il partit à Paris, espérant que là au moins les savants le lui révèleraient, puisqu'il s'y trouvait une des plus célèbres facultés de médecine. Il n'en fut rien et il se consola dans la débauche qui le conduisit à la tristesse et même au désespoir. Il découvrit que seule la Vierge Marie pouvait le sauver, et il partit rejoindre son monastère. Sur la route, il rencontra un dominicain qui l'agrégea à son Ordre dans le couvent de Valence. Il vécut heureux sans néanmoins connaître le secret de la nature, mais ayant découvert que Dieu est le secret de la paix. Son culte fut reconnu en 1748 par le pape Benoît XIV.
À Santarem au Portugal, en 1265, le bienheureux Gilles de Vouzela, prêtre. Enseignant la médecine à Paris, il abandonna une vie dissolue pour entrer dans l'Ordre des Prêcheurs; il y passa le reste de ses jours dans les larmes, la prière et la pénitence, repoussant toutes les tentations.
Martyrologe romain