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ou Aure ou Aurée.
Fêtée dans le diocèse de Paris, elle est quelque peu oubliée maintenant d'autant que les faits de son existence relèvent surtout de la légende. Et pourtant la tradition la faisait venir de Sicile où elle refusa un jeune homme épris de sa beauté. A la mort de son père, sa mère voulut la marier avec un petit roi de Grande-Bretagne. Et c'est durant ce voyage que les Huns massacrèrent sainte Ursule et tant d'autres. Avoye en sortit saine et sauve, mais captive d'un chef barbare qui voulut la prendre pour épouse. Elle se refusa à toute ses avances, redevint libre et s'en fut solitaire dans la région de Boulogne. Si belle que soit cette tradition, elle n'est pas historique.
Un internaute nous écrit: Sainte Avoye est honorée dans les Yvelines: elle est la seconde patronne de Saint Rémy lès Chevreuse, avec une statue dans l'église et les restes d'une chapelle dans le parc de la Mairie. Un quartier de Paris porte son nom, près de Beaubourg, en mémoire semble-t-il d'un couvent de Bénédictines qui portait son nom. Il y aurait une chapelle creusée dans les remparts des Mureaux portant son nom. Une église aujourd’hui désaffectée lui était dédiée à la Clayette (Saône et Loire), mais surtout il y a l'église de Pluneret (Morbihan) près de Vannes construite autour de 1560 que l'on peut visiter.
- sur GoogleMaps Église Sainte-Avoye, 72130 Saint-Ouen-de-Mimbré
Abbesse à Paris (+ 666)
Martyre à Ostie (IIe siècle)