Béat ou Bienheuré.
Ermite, il fabriquait des paniers de joncs pour subvenir à sa subsistance. Ce qui lui permettait d'aller de maison en maison annoncer l'Évangile du Christ aux païens. Il implanta ainsi la foi dans plusieurs lieux ainsi que dans la région de Laon, en France. Ses fidèles convertis transformèrent sa sépulture en un lieu de pèlerinage.
Voir aussi
- "Le signe le plus ancien de christianisation serait la venue à Laon, au IIIe siècle, de saint Béat qui se serait installé à l'est de la ville dans une grotte pour y vivre en ermite." La cathédrale de Laon, Aisne, ministère de la Culture et de la Communication.
- Saint Béat ou Bié, anachorète à Laon - Les Petits Bollandistes, vie des saints, tome 5
- 'La Légende de Saint Bienheuré' (source: office du tourisme, Val du Loir):
Selon la légende existait un dragon, bête énorme et si grande que lorsqu'elle allait à la rivière, distante de 40 à 50 toises, sa queue était encore dans la caverne. On racontait même qu'en buvant, elle asséchait le Loir. Cet effroyable dragon aurait aussi formé les replis et les détours du rocher où se trouvait la grotte.
Saint Bienheuré jeûna et pria pendant un certain temps avant de s'attaquer au dragon. Il existe trois versions de ce combat :
Selon la première, le dragon s'enfuit à la seule vue de Saint Bienheuré.
Selon la seconde, Saint Bienheuré terrassa le dragon d'un seul coup de bâton.
Selon la troisième, il l'aurait étranglé à l'aide de son chapelet.
À Vendôme sur le Loir, au VIe ou VIIe siècle, saint Béat, prêtre, qui vécut en ermite.
Martyrologe romain