Taurette ou Tauritia.
Une petite bergère du Bourbonnais qui travaillait sans s'arrêter, car une domestique de ce temps était au service du maître. Elle calmait les ouvriers qui juraient et les querelleurs qui s'emportaient. Elle ne fit rien d'autre que de vivre l'Évangile au jour le jour, là où Dieu l'avait placée. Ses contemporains y virent une marque de sainteté.
Sa mémoire est perpétrée par la commune du Cher: 18500-Sainte-Thorette, paroisse de Mehun sur Yèvre dans le diocèse de Bourges.
Le tombeau de sainte Thorette, GoogleMaps ou saint Taurette du latin santa Tauritia, vierge particulièrement honorée près d'Issoudun (Cher) se trouve sur la commune de 18350-Charly.
Sa légende (office du tourisme de Mehun sur Yèvres):
Thorette serait née avant la fin du Xe siècle car en 1133 dans le canton de Mehun-sur-Yèvre, on cite déjà une petite paroisse qui porte son nom. Thorette, modeste bergère gardait les moutons d'une métairie de Nouzillers, tout en filant le chanvre et la laine.
Lorsqu'elle désirait aller prier dans l'église voisine ou pendant qu'elle priait toute absorbée par sa foi religieuse, elle plantait sa houlette dans le pré au milieu des brebis et les anges veillaient sur les brebis qui restaient groupées et broutaient tranquillement les herbes, sans chercher à gagner les pâturages voisins.
Un jour que le ruisseau de Baisse-Moulin, dit aussi de Murat, était gonflé outre mesure par les pluies, la bergère ne pouvant ramener ses brebis au bercail sur la rive opposée, frappa les eaux de sa houlette, fit le signe de croix et une voie s'entrouvit pour laisser passer le troupeau.
Une autre fois, ce sont de rustres ouvriers maçons, étrangers au pays qui voulant trouver un passage sur le ruisseau, tenaient des propos mêlés de "blasphèmes". La bergère les invita à plus de résignation, à reconnaître la volonté de Dieu, et frappant les eaux de sa houlette, obligea le ruisseau à retourner en arrière pour permettre aux ouvriers de passer à pied sec.
Les hommes proclamèrent alors au village et dans toute la région, les louanges de cette humble bergère et de ses pouvoirs miraculeux.
Son maître ne voulut plus la laisser faire des ouvrages humiliants et pénibles, mais d'elle-même elle quitta la chaumière et se retira pour prier dans la solitude de la campagne environnante.
La légende dit qu'elle trouva asile dans le creux d'un chêne séculaire de la vallée.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur - 03430 Villefranche d'Allier:
Une légende locale dédiée à sainte Thorette (une bergère du XIe siècle), patronne de Villefranche, a conduit à la création du site et de l'oratoire de Montcenoux édifié par la population en hommage à Ste Thorette la sainte protectrice de la commune.Cette jeune bergère qui vivait au 11ème siècle est rapidement devenue un personnage important dans la vie de la commune pour avoir accompli plusieurs miracles. Faits historiques ou faits légendaires ? Peu importe ! Elle est la sainte patronne de Villefranche et on la fête le premier dimanche de mai à l'oratoire qui a été construit en son honneur à Montcenoux dans le pré où elle faisait paître ses moutons, tout près de la source miraculeuse à laquelle venaient s'abreuver les pèlerins sur la route de St Jacques de Compostelle. On peut voir son effigie en cire dans une châsse en verre sous l'autel qui lui est consacré dans l'église St Jacques le Majeur.