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ou Géraud.
Né à Corbie en Picardie, il est cellérier à l'abbaye de cette ville, mais, parce qu'il est atteint de migraines continuelles, il s'en va de pèlerinage en pèlerinage dans l'espoir que saint Michel au Monte Gargano ou saint Benoît au Mont-Cassin ou bien d'autres, l'en délivrent. Plus tard, guéri, il continuera ses pérégrinations, en Terre Sainte, à Paris pour vénérer saint Denis, à Tours pour prier saint Martin. Désormais il est sans cesse sur les routes avec deux autres religieux. Ils n'arrêtent jamais leurs voyages jusqu'au jour où ils croisent à Poitiers le duc d'Aquitaine qui leur offre une immense forêt entre Dordogne et Garonne. Ils décident d'arrêter leur vie de pèlerins et s'établissent en fondant le monastère de la Grande-Sauve (en latin : Magna Silva - grande forêt) où ils mènent une vie religieuse exemplaire et paisible. De cette abbaye, naîtra une importante congrégation bénédictine.
"Il naquit à Corbie vers 1025. II devint moine dans l'abbaye de cette ville puis fut élu abbé de Saint-Vincent de Laon. Les difficultés qu'il rencontra dans le gouvernement de ce monastère le portèrent à le quitter. Il effectua divers pèlerinages et vint s'établir près de Bordeaux dans l'Entre-Deux-Mers, au milieu de la forêt de la Grande-Sauve. II y fonda une communauté, le 28 octobre 1079, qui donna naissance à un important monastère. Le concile de Bordeaux, en 1080, reconnut cette maison qui ne tarda pas à prendre une grande expansion à travers la France, en Espagne et en Angleterre. Lors du premier chapitre général (28 octobre 1094) il y avait déjà dix monastères groupés autour de celui de la Sauve. Dans l'Entre-Deux-Mers même, Gérard et ses compagnons accomplirent une œuvre considérable, construisant une des plus grandes et des plus belles abbayes du Sud-Ouest, ouvrant à la vie des régions jusque-là arriérées. II mourut le 5 avril 1095. II fut canonisé par le pape Célestin III le 27 avril 1197*: ce fut une des premières canonisations de l'histoire accomplie suivant la procédure établie par la cour romaine. Jusque-là on s'en tenait à la voix populaire. Les reliques de saint Gérard sont aujourd'hui conservées dans l'église paroissiale de La Sauve-Majeure. On le fête le 27 avril." "Le Moyen-Age voit le renouveau de Sainte-Croix, de Saint-Seurin, et du Prieuré de La Réole... C'est l'époque de la création de l'Abbaye de la Sauve-Majeure sous l'impulsion de Saint-Gérard en 1079." (diocèse de Bordeaux)
*La fête de St Gérard de Corbie, fondateur de la Sauve Majeure est célébrée dans le diocèse de Bordeaux le 27 avril, anniversaire de sa canonisation.
- 'Vous allez kiffer saint Gérard!' (Catho Cavignac Cubzac)
Au monastère de la Grande-Sauve, en Aquitaine, l'an 1095, saint Gérard, abbé. Moine à Corbie, il fut élu abbé de Saint-Vincent de Laon, puis, après divers pèlerinages, il se retira dans une forêt très dense, où il fonda un nouveau monastère.
Martyrologe romain
Premier prieur du monastère bénédictin de la Charité-sur-Loire (+ 1102)
Fondateur de l'Ordre de Malte (+ 1120)
Au diocèse de Sora en Italie (+ v. 637)
évêque en Italie du Sud (+ 1112)
Franciscain (+ 1342)
Fondateur de l'Abbaye de Brogne (+ 959)
Évêque de Mâcon en Bourgogne (+ 958)
Cistercien, frère ainé de Saint Bernard (+ 1138)
Évêque de Csanad et martyr (+ 1047)
Ermite - tertiaire franciscain (+ 1346)
évêque (+ 994)
Rédemptoriste (+ 1755)
Frère de l'ordre de Saint Jean (+ 1245)
Prêtre et martyr (+ 1942)