Fils du Grand Joupan (prince) de Serbie, le jeune Ratzko fut attiré par la vie monastique et s'enfuit au Mont Athos. Quand on le rattrape, il refuse de rentrer au palais paternel. Son père accepte alors qu'il reste au monastère. Le jeune homme entreprend de traduire en slavon serbe de nombreux textes patristiques et liturgiques. Sous son influence, son père quitte à son tour la grandeur de ce monde et abdique ayant eu soin de confier la principauté à l'un de ses fils. Avec son fils moine, il fonde le monastère serbe de Chilandar au Mont-Athos pour les moines serbes. La Serbie était divisée en factions hostiles. On fait appel à saint Sava qui ramène la paix. Il revient dans le pays, fonde le monastère de Studenitsa et complète l'évangélisation et la pacification de la Serbie avant de revenir au Mont-Athos. Le patriarche de Constantinople le nomme, en 1220, premier archevêque de l'Église serbe autocéphale, archevêché de Pecs. Père de la Serbie orthodoxe, il reçut un tel culte que les Turcs ottomans brûlèrent ses reliques pour ruiner le patriotisme serbe.
Chefs de l'Église roumaine (XVIIe siècle)