Une fillette de douze ans, la plus populaire des martyres espagnoles, qui avait peine des souffrances qu'elle voyait infligées aux chrétiens. Elle n'hésita pas à le dire en face du gouverneur qui la fit arrêter et, sur le champ, mettre sur un bûcher et brûlée vive. La nouvelle de ce crime se répandit très vite en Occident. La légende embellit son histoire tellement elle était touchante.
Au Ve siècle, on la retrouve dans presque tous les sermonnaires et le plus ancien poème en langue d'oïl, la "cantilène de sainte Eulalie", disait d'elle "Bel avret corps, bellezour anima, voldrent la veintre li Deo inimi." Elle avait un beau corps, mais une âme plus belle encore. Voulurent la vaincre les ennemis de Dieu, mais point n'y parvinrent.
Un internaute nous indique que "le manuscrit de la cantilène est précieusement conservé dans la bibliothèque de Valenciennes"
Elle est peut-être à identifier avec Eulalie de Mérida.
À Barcelone en Espagne, commémoraison de sainte Eulalie, vierge et martyre.
Martyrologe romain
Vierge et martyre à Mérida (+ 304)
Supérieure des Filles de la Miséricorde (+ 1877)