Sa famille, installée à Constantinople, était apparentée à la famille impériale. Le patriarche Anatole voulut l'ordonner prêtre à la mort de ses parents et son successeur, le patriarche Gennade, le nomma économe de la Grande Eglise, Sainte Sophie, ce qui était la charge la plus importante du clergé de Constantinople. Grande était sa charité pour les pauvres. Pour cette raison, ce que nous raconte la tradition est plausible.
Le jour de la dédicace de l'église de Sainte Anastasie, il vit un pauvre réduit à la plus extrême misère, au moment même où il partait à la sainte liturgie. Il l'entraina dans un endroit isolé, lui donna tous ses vêtements, et, revêtu des seuls ornements liturgiques, il regagna le sanctuaire. Tous les célébrants virent sous ses ornements un vêtement tout étincelant d'or.
Il parcourait la nuit les quartiers les plus misérables pour venir en aide à ceux qui n'osaient pas mendier le jour et, durant la construction de l'église Sainte Irène, il aida même les ouvriers de ses propres mains.
À Constantinople, vers 471, saint Marcien, prêtre, qui s'appliqua à orner les églises et à venir en aide aux pauvres.
Martyrologe romain
Martyrs à Nicomédie (+ 250)
(date ?)
Moine (+ 488)
Ermite en Syrie (IVe siècle)
Confesseur (+ 457)
Martyr à Iconium (IIe siècle)
Évêque de Tortone (+ 120)
Martyrs en Égypte (IIIe siècle)
Martyrs (+ v. 297)