Saint Alexandre Sauli

Issu d'une noble famille génoise fixée à Milan, il reçut une excellente éducation humaniste. A 17 ans, il entre chez les Barnabites que venait de fonder Antoine Marie Zaccaria. Prêtre à 22 ans, il est professeur puis doyen de la faculté de théologie de Milan et supérieur de sa congrégation. Conseiller et père spirituel de saint Charles Borromée, il est nommé par saint Pie V, évêque d'Aleria en Corse. La Corse est en proie à des guerres qui opposent les Génois colonisateurs et les Corses qui veulent l'indépendance. Il consacre à ce pauvre diocèse vingt et un ans d'une intense activité pastorale. Ce fin lettré sait admirablement parler aux paysans. A Bastia, il ouvre un séminaire, secourt les pauvres, écrit un "catéchisme modèle". Un an avant sa mort, il est littéralement arraché à cette Corse qu'il aime pour rejoindre l'évêché de Pavie. Il meurt en léguant une grande part de sa fortune à la cathédrale de son ancien diocèse, au séminaire et aux pauvres de l'île.
Évêque d'Aléria, fêté le 11 octobre dans sa cathédrale de Cervione. Né le 15 février 1535 à Milan, il est nommé Évêque d'Aléria le 10 février 1570. Il entreprend aussitôt la réforme de son diocèse (vie et formation des prêtres, catéchismes...) dans le sillage du Concile de Trente. Dans le bref de béatification, le Pape Benoît XIV rend cet hommage à celui qui était devenu "Corso da sua voluntà": "Pendant vingt ans, ce ne fut pas seulement comme Évêque d'Aleria, mais comme apôtre de la Corse toute entière qu'il répandit ses salutaires enseignements et ses lois. Les mœurs furent amendées, le clergé ramené à sa première ferveur, les fidèles guidés dans la voie des commandements".
- litanies de Saint Alexandre Sauli, diocèse d'Ajaccio.
À Calosso d'Asti au Piémont, l'an 1592, le trépas de saint Alexandre Sauli, évêque, d'abord d'Aléria en Corse, puis de Pavie. Membre de la Congrégation des Clercs réguliers de Saint-Paul, il s'employa à soulager les pauvres avec une admirable charité.

Martyrologe romain