Elle avait épousé à dix-sept ans Angelo Strata qui appartenait, comme elle, à la noblesse génoise. Ils passèrent cinq années d'un grand bonheur. Angelo mourut laissant à sa femme cinq petits enfants et un sixième qui allait bientôt naître. Victoire ne tomba pas dans le désespoir. Elle se confia à la Vierge Marie. Seize années s'écoulèrent où, tout en élevant sa famille, elle redoublait de bonnes œuvres, soignant à son foyer des malades abandonnés, conduisant des esclaves turcs au baptême, ramenant les filles perdues dans le chemin de l'Évangile. Tous ses enfants, marqués par l'exemple de leur mère, entrèrent en religion et elle-même réalisa son projet de doter sa ville natale d'un monastère consacré à honorer l'Annonciation. On les appela "les annonciades célestes" pour les distinguer des "annonciades franciscaines" fondées en France par sainte Jeanne de Valois. Durant six ans, elle exerça les fonctions de supérieure. Après quoi, elle redevint simple religieuse ce qui lui valut d'être souvent humiliée par la nouvelle abbesse.
À Gênes en Ligurie, l'an 1617, la bienheureuse Marie-Victoire Fornari-Strata qui, devenue veuve, fonda l'Ordre des Annonciades.
Martyrologe romain
Martyres en Italie (+ v. 250)
Supérieure des Filles de la Miséricorde (+ 1877)
Martyrs de la guerre civile espagnole (+ 1936)
Martyrs d'Abitène (+ 304)
(+ 253)
Martyre des premiers siècles
Laïque malgache (+ 1894)