Nominis est optimisé pour la navigation sur les smartphones ! Essayez !
Godeliève, Godeleine, Godelaine ou Godelive.
Son histoire, même si elle est triste, a toute raison d'être vraie.
Elle naquit à Saint-Omer en Artois. Elle avait dix-huit ans lorsqu'elle épousa Bertholf, le seigneur de Ghistelles. Elle était bonne, jolie et douce, ce qui n'empêcha pas sa belle-mère de la haïr bientôt et son mari de décider de la faire disparaître. Ils la firent enfermer dans un cachot quelque temps après le mariage, mais elle réussit à s'enfuir et à revenir au château paternel.
Après une fausse tentative de réconciliation, son mari la fait exécuter par deux valets au château.
Bertolf se remariera. Du second mariage naitra une fille aveugle. Elle sera guérie par un miracle de la sainte. Le mari se convertit et se fait religieux.
Elle est fêtée dans le diocèse d'Arras le 6 juillet, à Wierre-Efffroy, et aussi en Belgique (diocèse de Tournai-Noyon, à l'époque).
Née vers 1049, de Hemrid, seigneur de Wierre-Effroy, et de Ogine (Boulonnais)
Mariée avec Bertolf, il ne semble pas que ce fut un mariage heureux... Elle décède dans la nuit du 6 au 7 juillet 1070. Les femmes maltraitées peuvent trouver en elle un bel exemple à imiter, et sujet de consolation, puisque Godeleine, après sa mort, transforma les mœurs de son mari...
Les peintres tiennent sainte Godeleine pour vierge, puisqu'ils la représentent avec deux couronnes: celle de la virginité et celle du martyre; on la peint aussi avec une corde, mais préférablement avec un linge tordu ou une écharpe autour du cou; l'épargne qu'elle faisait sur sa maigre portion pendant sa réclusion peut être rappelée par un morceau de pain qu'elle donne aux pauvres.
Une fête et procession patronale a lieu en été le dimanche de juillet proche du 6 juillet. Fête de Sainte-Godeleine à Wierre-Effroy.
À Ghistelles en Flandre, vers 1070, sainte Godelieve, martyre. Donnée en mariage au seigneur du lieu, elle eut beaucoup à souffrir de son mari et de sa belle-mère, et fut enfin étranglée par deux valets.
Martyrologe romain