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Moine bénédictin, abbé d'Ainay*, puis évêque de Lyon.
* la première mention indiscutable de l’existence du monastère d’Ainay date du IXe siècle dans un texte de 859 où le roi Charles de Provence approuve la fondation d’un monastère à Cessieu par Aurélien, abbé du monastère royal d’Ainay, encore en ruine. (La basilique romane lyonnaise Saint-Martin d’Ainay, un appel à la conversion et au combat spirituel, document pdf)
Voir sur le site du musée du diocèse de Lyon:
Aurélien est connu d'abord comme abbé des abbayes d'Ainay, de Saint-Claude et de Nantua.
Il fonde le monastère de Seissieu près de Belley où il accueille en 878 (ou 875) les moines réfugiés de Saint-Maur-des-Fossés.
Il restaure l'abbaye d'Ainay en faisant venir des moines bénédictins du monastère de Bonneval près de Chartres. Ceux-ci reconstruisent le couvent et dédient l'église à saint Martin.
Il est nommé archidiacre d'Autun par l'évêque du lieu avant de devenir évêque de Lyon en 875.
En 879 avec d'autres évêques (Bourgogne, Provence...) il participe à la tentative de restauration du royaume burgonde autour du roi Boson.
Il participe à plusieurs conciles où il signe en tant qu'archevêque de Lyon: à celui de Ponthion en 876 sont reconnus les privilèges de l'Abbaye de Charlieu, fondée en 872 et dotée par Boson en 879, à celui de Troyes en 878 le Pape Jean VIII, venu se réfugier chez Boson, préside aux débats, à celui de Chalon-sur-Saône il reçoit le titre de 'primat de toute la Gaule'.
Archevêque d'Arles (+ 551)
évêque de Limoges (IIIe siècle)