ou Dieudonné ou Didier ou Dié.
Evêque de Nevers, il n'y resta que trois années et l'on trouve sa souscription au concile de Sens (657) avec saint Ouen, saint Eloi et saint Faron.
Attiré par la vie religieuse, il fonda dans les Vosges un monastère sous la Règle de saint Colomban.
"Les religieux affluaient de toute part et bientôt le monastère ne put les contenir." (P. Guérin)
A proximité, se forma plus tard la cité qui prit son nom.
- Sous des noms divers, qui convergent du reste, Deodatus, Adeodat, Dieudonné, Deydié et enfin Dié, notre Saint serait né dans la Gaule occidentale, à moins que ce ne fût en Irlande, comme certains, ont voulu l'inférer d'une faute de copiste : on a lu tour à tour « Hibernensis » et « Nivernensis ». De fait, on trouve un Deodatus dans les deux listes épiscopales de Nevers... Habile à concilier toutes choses pour ses chers fils, les moines, Saint Dié sut aussi le faire pour son compte. Sans rien négliger de ses charges d'abbé, il gardait son amour de la solitude et se retirait fréquemment à son oratoire Saint-Martin. Ainsi, pendant une dizaine d'années, sa vie oscilla entre deux pôles et le contraignit à une navette incessante entre les Jointures et le pied du Kemberg. Et le sentier, qui en ligne toute droite, franchissait la Meurthe sur une mince passerelle, traçait la future artère qui, aujourd'hui, de la gare à la cathédrale, donne si grande allure à la ville de Saint-Dié. En sorte que la majeure partie de ses habitants, pour leur activités quotidiennes, foulent exactement et sans le savoir, les traces du premier Déodatien... (d'après l'histoire des saints des Vosges, ouvrage du chanoine Laurent "Ils sont nos aïeux" - diocèse de Saint-Dié)
Dans les Vosges, vers 679, saint Dié, qui, après avoir été évêque de Nevers, se serait retiré dans la montagne, pour y fonder un monastère, appelé ensuite de son nom.
Martyrologe romain
évêque de Nole (+ 473)
Pape (68e) de 615 à 618 (+ 618)