Joueur de lyre, il sacrifia ses talents artistiques pour l'amour de Dieu. C'était en effet un troubadour renommé qui allait de châteaux en châteaux, chantant ses chansons accompagné de sa viole. Il en profitait pour y passer quelques nuits de péché, car les occasions ne lui manquaient pas. Mais un jour, il rencontra un saint moine de qui il reçut la lumière sur sa vie et lui rendit la grâce de Dieu. Il jeta sa viole au feu, s'en fut marchant pour se rendre pèleriner aux Lieux Saints. Faute d'argent, il s'engagea comme rameur sur une galère, ramant, mangeant avec les galériens, priant aussi avec eux et les amusant par sa bonne humeur au point qu'ils trouvèrent la traversée trop courte. Revenu à Pise, il entra au monastère de Saint Guy pour le reste de sa vie, bienfaiteur de ses concitoyens par sa joie. Les consuls de la ville le portèrent eux-mêmes en terre. Il est également très vénéré en Provence en raison des liens de cette région de France à la ville de Pise.
À Pise en Toscane, l'an 1160, saint Raynier, qui vécut pauvre et pèlerin pour le Christ.
Martyrologe romain
évêque de l'Aquila (+ 1077)
Franciscain (+ 1304)
Évêque et martyr (+ 1180)