Il fait partie des Bienheureux Martyrs de la Révolution Française.
"La Révolution française divise profondément l'Église. Certains prêtres prêtent serment au nouveau régime, d'autres s'y refusent. Jean-Baptiste Bottex, élu député aux Etats Généraux, est de ceux qui restent fidèles au pape. il est exécuté en septembre 1792. L'Église l'a déclaré Bienheureux en 1926." (Diocèse de Belley-Ars)
Sur les vitraux du haut de la nef de l'église du Sacré-Cœur de Bourg-en-Bresse, on retrouve Jean-Baptiste Bottex (1749-1792), curé de Neuville-sur-Ain, ville natale du Chanoine Rynois, député de Bourg aux Etats Généraux, et martyrisé en septembre 1792.
"député à l'Assemblée constituante de 1789, né à Neuville-sur-Ain (Ain), le 26 décembre 1743, mort à Paris, le 3 septembre 1792, était fils de Mamert Bottex, notaire royal, et d'Anne Montagnat. Il entra au séminaire de Saint-Irénée, à Lyon, et devint, dès 1773, professeur de logique dans ce séminaire. Ayant quitté l'enseignement, l'abbé Bottex, docteur en théologie, fut nommé vicaire à Saint-Jean-le-Vieux (Ain), puis curé de sa paroisse natale (Neuville-sur-Ain.) C'est alors qu'il fut choisi, le 3 avril 1789, par le bailliage de Bourg en Bresse, comme un des députés de l'ordre du clergé aux États-Généraux. Le Moniteur officiel constate qu'il se «réunit à l'Assemblée et prêta le serment civique». Puis, après la session, il se retira au séminaire des Missions étrangères. Là, ses relations avec l'abbé Maury et plusieurs anciens membres de la droite de la Constituante le firent arrêter comme suspect après le 10 août 1792; il fut conduit à la prison de la Force, refusa de prêter le nouveau serment demandé aux prêtres par l'Assemblée législative: Je jure de maintenir la liberté et l'égalité et de mourir même pour les défendre, et fut une des victimes des massacres de septembre." (Assemblée nationale - base de données historique des anciens députés)