Valerius, Valère, Valery, Vaury ou Vaulry
Ermite dans le Limousin, il se retira non loin du pèlerinage de saint Martial où passa toute sa vie dans la prière, le jeûne et les exercices de pénitence. Au XIXe siècle, on y venait l'honorer et lui demander sa protection.
La commune de 23320 Saint-Vaury dans le canton de Guéret garde son souvenir.
...la Marche connaît un grand nombre de figures érémitiques... les plus populaires sont Saint Vaulry et Saint Pardoux. Saint Pardoux, lui aussi est d'origine noble. Il vient à Limoges sur le tombeau de Saint Martial mais se retire au pied d'une montagne près de Saint Vaulry... (les origines monastiques - diocèse de Limoges)
...Saint Vaulry naquit de parents nobles et chrétiens, vers l'an 537... Il vint à Limoges en 565, attiré par le bruit des miracles de saint Martial. Les clercs de ce monastère l'engagèrent à rester avec eux, mais voyant son goût pour la prière et la solitude, ils lui donnèrent une montagne nommée Bernage, près du bourg de ce nom, qui depuis a été appelé Saint-Vaury. C'est sur ce territoire qu'il bâtit la cellule de son ermitage... Saint Vaury vécut de longues années dans cette solitude, n'en sortant que pour aller à l'église de Saint-Julien, et quelquefois au tombeau de Saint Martial. Les habitants du voisinage avaient souvent recours à ses prières, et plusieurs même se fixèrent près de sa cellule pour vivre sous sa conduite. Arrivé à un âge avancé, il mourut le 10 janvier, environ l'an 620...
(Dictionnaire Topographique, archéologique et historique de la Creuse)
À Limoges, au VIe siècle, saint Valère, qui choisit la vie de solitaire.
Martyrologe romain