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Il fait partie du groupe des martyrs de Saint-Germain-des-Près de 1792 béatifiés par Pie XI le 17 octobre 1926.
... En janvier 1791 se pose à lui, comme tous les prêtres, le problème de la Constitution civile du Clergé.
L'abbé Pey refuse de prêter serment. Il peut cependant se croire dispensé par la loi, de le prêter. En effet, le serment n'est exigible que des curés et vicaires des paroisses que la Constitution civile du Clergé a laissé subsister. Or, celle de Saint-Landry a été supprimée. Le caractère énergique du jeune vicaire s'accommode mal d'un tel passe-droit juridique. Pourtant, son curé prête le serment. On inscrit le refus de l'abbé Pey et il figure sur une liste de réfractaires publiée en 1791. Mais sa popularité est telle, que les autorités municipales elles-mêmes, le choisissent comme gardien des scellés de l'ex-église paroissiale Saint-Landry (20 janvier 1791). Bientôt il est pris dans les remous des événements. Le 10 août, il est arrêté presque par hasard dans la rue. A la question "Es-tu prêtre non assermenté?" il répond "non". On l'arrête et on l'amène à la prison de la mairie, seulement le 27 août, négligeant les formalités de mise en écrou. Le samedi 1er septembre, les prisonniers de la mairie apprennent qu'il est question de les transférer.
A 11 heures du soir, 63 détenus sont chargés par 6 dans des voitures qui les conduisent par le Pont-Neuf à l'abbaye Saint-Germain-des-Prés. François-Joseph est du nombre. Non légalement écroué, il peut s'enfuir. Le témoignage de son cousin Delor est formel: on pouvait le faire évader, mais il ne voulut pas quitter les autres prêtres. Le 2 septembre à 23h30, il est jugé puis exécuté à coups de sabre et de pique....
(Histoire des saints de Provence - diocèse de Fréjus-Toulon)