Lui et sa femme, Maria Toribia furent toute leur vie domestiques de ferme chez le seigneur Vergas dans la région de Madrid. Chaque dimanche, après la grand-messe dont il chantait la liturgie au lutrin, il passait sa journée en prière. Chaque jour il prenait sur son sommeil le temps d'aller à la messe avant de se rendre à son travail. Son maître voulut se rendre compte qu'il ne perdait pas ainsi des heures précieuses. Il vint un matin et, tandis qu'Isidore était en extase, il vit les bœufs continuant leur travail, comme s'ils étaient conduits par deux anges. C'est au roi Philippe III d'Espagne que l'on doit d'avoir un laboureur authentique dans le calendrier, car il avait été guéri par son intercession.
Le 12 mars 1622, le pape Grégoire XV canonisait simultanément saints Ignace de Loyola, sainte Thérèse d'Avila, saint François Xavier, saint Philippe Néri et... saint Isidore!
Il faisait partie des Saints patrons des JMJ de Madrid.
Saint Isidore laboureur est considéré comme le saint patron des maraichers et est présent dans l'église Saint Marcel, Tavernay en Saône et Loire.
À Madrid, vers 1130, saint Isidore, le laboureur. Avec son épouse, la bienheureuse Turibia, il travailla la terre avec ardeur et recueillit avec patience davantage les fruits du ciel que ceux de la terre, offrant le modèle d'un paysan chrétien très pieux.
Martyrologe romain
Martyrs à Cordoue (+ 856)
Prêtre des missions étrangères de Paris - martyr à Hué, au Vietnam (+ 1833)
Martyrs de la guerre civile espagnole (+ 1936)
(IVe siècle)
Ermite du désert de Scété en Egypte (+ 397)
Martyr au Congo (+ 1909)
Martyr (IIIe siècle)
Prêtre en Egypte (+ 449)
Fol en Christ (+ 1474)
Religieux passioniste (+ 1916)
Docteur de l'Église - Évêque et confesseur (+ 636)
(+ 1472)
Laïc argentin de l'Opus Dei (+ 1943)
Missionnaire et catéchiste, martyrs en Birmanie (+ 1950)