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Prêtre et dominicain du Tonkin - aujourd'hui, Viêt-Nam -, le père Dominique Trach avait le caractère trempé par l'épreuve de la maladie et des mauvais traitements, sous la persécution déchaînée par l'empereur Minh Mang (1820-1841). Dès 1833, un édit stipulait: "Nous voulons que les mandarins examinent avec soin si les chrétiens qui se trouvent sur leur territoire se préparent à obéir à nos ordres et qu'ils les contraignent à fouler aux pieds la croix, en leur présence. Après quoi ils leur feront grâce cette fois. Quant aux maisons du culte et aux habitations des prêtres, ils devront veiller à ce qu'elles soient complètement rasées. Si dorénavant l'un de nos sujets est reconnu coupable de confesser ces doctrines abominables, il sera puni avec la dernière rigueur afin de détruire à sa racine la religion perverse." A la fin de 1838, l'empereur publia un dernier édit où il donnait un délai d'un an aux chrétiens pour apostasier. La persécution gagna le Tonkin, jusque-là relativement épargné. Lorsque vint l'heure du témoignage suprême, le père Dominique préféra mourir plutôt que de piétiner la croix: il fut décapité à Nam Dinh.
Canonisé en 1988.
Martyrs du Vietnam (+1745-1862) site du Vatican
À Nam Dinh au Tonkin, en 1843, saint Dominique Trach, prêtre de l'Ordre des Prêcheurs et martyr. Sous l'empereur Minh Mang, il préféra la mort plutôt que de piétiner la croix et fut décapité, consommant ainsi son martyre.
Martyrologe romain