Confesseur.
Enfant abandonné sous le porche de la cathédrale de Soissons et recueilli par des religieuses, dont la mère abbesse n'était autre qu'une cousine de l'empereur Charlemagne, il fugua pour mener une vie dissolue, puis il revint pour entrer dans la célèbre abbaye de Corbie où "il se nourrit de la philosophie, de la Sagesse chrétienne et de l'Écriture Sainte" selon ses propres paroles. Il fut en effet un personnage important pour son époque, cherchant à "éclaircir" le mystère de la présence eucharistique de Jésus, ce qui le range parmi les grands témoins de la foi de l'Église sur ce mystère. Professeur aux écoles théologiques de Corbie, il leur donna un grand rayonnement et ses moines le choisirent comme Abbé. Mais quelque temps après, ses collègues théologiens l'obligèrent à partir et il se réfugia à l'abbaye de Saint-Riquier dans la Somme. Ce qui ne le fâcha pas, car il put ainsi davantage se consacrer à ses études. Les moines de Corbie finirent enfin par le rappeler. Il retourna dans son monastère et y vécut le reste de ses jours dans la plus grande humilité.
Au monastère de Corbie, au pays d'Amiens, en 865, saint Paschase Radbert, abbé, qui exposa de manière lumineuse la réalité du Corps et du Sang du Seigneur dans le mystère eucharistique.
Martyrologe romain
Évêque et confesseur (+ 310)