Confesseur.
Considéré par ses parents comme l'enfant d'un miracle accompli par le Poverello, saint François d'Assise, il en reçut le prénom. François Martotelli est né dans le villa de Paola en Calabre d'où son nom. Tout jeune, il entre chez les Cordeliers (une branche de la famille franciscaine). Il s'y distingue bien vite par des grâces exceptionnelles, comme de se retrouver en deux endroits en même temps. Après un pèlerinage, il se retire dans une grotte à quelque distance du couvent. D'autres solitaires le rejoignent : ils deviendront en 1460, l'Ordre des Minimes, religieux voués à l'humilité superlative. François continue bonnement ses humbles excentricités: on dit qu'il traversa le détroit de Messine en marchant sur la mer. Sur injonction du Pape Sixte IV, il se rend à Plessis-lès-Tours, au chevet du roi de France Louis XI. Après le décès du monarque, le fondateur va rester un quart de siècle à la cour de France. Affectueusement surnommé "le bonhomme" par le peuple qui le vénère, ce simple frère-laïc bénit inlassablement cierges et chapelets. Pourtant il gouverne à merveille la vie spirituelle des prêtres, évêques et rois.
Illustration: Saint François de Paule, portrait de 1507 par Jean Bourdichon (1457-1521)
- à lire: « Moi qui suis le plus petit de tous les saints », François de Paule et les minimes
Le 2 avril 2007, a été fêté le 500ème anniversaire de la mort de Saint François de Paule (27 mars 1416 - 2 avril 1507).
Dans notre diocèse, le culte auprès de ce grand saint a été considérable, à Bormes-les-Mimosas et à Fréjus bien sûr mais aussi à Toulon (église Saint-François-de-Paule) et en d'autres lieux où des couvents de Minimes furent fondés...
(Histoire des saints de Provence - diocèse de Fréjus-Toulon)
Mémoire de saint François de Paule, ermite. Fondateur de l'Ordre des Minimes en Calabre, il prescrivit à ses disciples de vivre d'aumônes, de n'avoir rien en propre, de ne pas toucher d'argent et de ne manger que des aliments permis pendant le carême. Appelé en France par le roi Louis XI, qu'il assista à ses derniers moments, il mourut en 1507, à Plessis-lès-Tours, illustre par l'austérité de sa vie.
Que notre Seigneur Jésus, lui qui récompense magnifiquement, vous donne le salaire de votre peine...
Lettre de St François de Paule (1486)
- Vendredi saint: célébration de la passion du Christ et de sa mort sur la croix. La lecture principale est le récit de la Passion selon saint Jean. Il est demandé aux fidèles le jeûne et l'abstinence pour s'unir aux souffrances du Christ. Les chrétiens sont aussi invités à participer au Chemin de Croix.
- Pâques et la Semaine Sainte.
- le Vendredi saint.
Le grand Jubilé de Notre-Dame du Puy-en-Velay, l'un des plus anciens de l'histoire de l'Église, est décrété par le Pape, lorsque le 25 mars, jour de l'Annonciation (conception du Christ selon l'Esprit Saint) coïncide avec le Vendredi Saint (mort du Christ sur la Croix). Il débute à cette date et s'achève le 15 Août. Pendant plusieurs mois, les catholiques se rassemblent pour une ''démarche jubilaire'' qui est un pèlerinage de ''Grand Pardon'', des célébrations liturgiques, des processions et des temps de recueillement. Des groupes particuliers et très divers souhaitent vivre ensemble leur ''démarche jubilaire'' : Jubilé des familles, des artistes, des sportifs, des jeunes, des religieux/ses et consacrées, des anciens, des militaires, ... autant d'occasions pour les chrétiens de toute l'Europe de communier dans la joie pour accueillir la Miséricorde de Dieu. Le précédent Jubilé a eu lieu en 2005 avec quelques 250 000 pèlerins, le suivant aura lieu en... 2157! (les jubilés du Puy-en-Velay)